mardi 21 avril 2009

Michel à Québec

Dimanche, on a eu un super cadeau de quelqu’un qu’on admire beaucoup : Michel Rabagliati. C’est que, voyez-vous, depuis quelques mois on ADDDOOOORRREE les BD. On ne parle pas ici de Astérix ou de Tintin, on parle plutôt de Guy Delisle, Zviane, Jimmy Beaulieu, Iris, Pénélope Bagieu et bien sur, Michel Rabagliati. Si vous connaissez nos cartes de Noël, vous savez déjà qu’on a un faible pour les petites histoires sympathiques enrobées de dessins et de graphisme. Et bien, il existe un monde dédié aux petites histoires sympathiques enrobées de dessins et de graphisme et on ne le savait même pas !! 

Enfin bref, dimanche c’était le Salon du livre de Québec et ma chum Josée et moi, on allait chercher une dédicace de l’auteur mythique de la série ‘Paul’. C’est maintenant chose faite. Le type est vraiment sympathique et il prend un temps fou à discuter avec chaque personne. Mais mieux encore, il fait des dédicaces ultra-supra personnalisées en dessin !! En moins de deux, je trouve qu’il m’a complètement démasqué, voici un résumé de notre échange : 

M.R. : ‘Bonjour, êtes-vous de Québec ?’

J .N.P. : ‘Non, en fait, je viens de Montréal (Beloeil), mais je suis venu ici pour les études.’

M.R. : ‘Et vous aimez Québec ?’

J .N.P. : ‘Oui, oui, mais je travaille ici maintenant, ça fait 10 ans, et je suis comme pogné à Québec.’

Madame de St-Nicolas, derrière moi dans la file : ‘Ben voyons MONSIEUR, on est JAMAIS POGNÉ à Québec!’

J .N.P. : ‘Je fais des farces, j’ai choisi de resté à Québec.’

Petit rire entremêlé d’un léger malaise. Myriam me demande d’expliquer le dessin même si ça me semble super évident : À gauche, le Pont de Québec, à droite le Pont Jacques Cartier. Entre les deux, le vide. Paul, le héro de Rabagliati, est nostalgique de Montréal.

 

http://www.penelope-jolicoeur.com/

http://www.guydelisle.com/WordPress/

http://monsieurleblog.canalblog.com/

http://www.zviane.com/prout/

http://jimmybeaulieu.com/

mardi 14 avril 2009

Sauce soya

Quand on était petit, on utilisait souvent l’expression ‘faire un plan de nègre’. On utilisait également l’expression ‘mon petit juif’. Pour des raisons évidentes, ces expressions sont moins couramment utilisées aujourd’hui. Elles n’ont pas disparues mais on les utilise avec plus de discernement, par exemple on évite de dire ‘mon petit criss de juif’ dans le Mile End de Montréal.

Aujourd’hui j’ai fait quelque chose, quoique plutôt banal, mais qui pourrait être qualifié de plan de nègre. Au fond de moi, je savais très bien que ce n’était peut-être pas une bonne idée en le faisant. Mais je l'ai fait quand même.

Pour dîner, j’avais un reste de sushi (franchement, après 3 jours, ils sont moins bons mais, c’est vrai que c’est toujours mieux qu’un sandwich au saucisson de Bologne). Étant donné que je n’ai pas mangé tous mes makis, j’ai décidé de les ramener à la maison plutôt que de laisser moisir le poisson cru dans une poubelle du bureau. Consciencieux vous dites !?! 

Étant donné que je n’avais pas tout utilisé la sauce soya, j’ai décidé de déposer son dessus d’aluminium, de façon approximative, sur le petit pot de plastique, et de remettre le petit pot de plastique de la sauce soya dans le plus grand emballage de plastique à sushis. Le plus grand emballage de plastique, je l’ai prudemment placé dans un grand sac de plastique (mon préféré pour les lunchs, celui du Tate Modern) que j’ai mis, à son tour, dans mon sac de transport. L’arbre est dans ses feuilles, Marie-don, Marie-dé, … 

…J’ai de la sauce soya sur mes affaires, pis l’odeur écœure à la longue.      

samedi 11 avril 2009

Carte blanche








jeudi 9 avril 2009

Patrimoine familial

Il y a des objets auxquels on s’attache, sans trop savoir pourquoi. J’adore mon ouvre-bouteille de couleur vert bouteille. Je pense qu’il partage ma vie depuis toujours. Il était la propriété de mes parents, puis celle de mon frère. Probablement qu’il aurait dû poursuivre dans la ligné de l’aîné mais ce dernier, n’ayant pas conscience de sa chance,  m’en a fait cadeau. 

Ça fait maintenant deux ans que je suis le propriétaire permanent de l’ouvre-bouteille de couleur vert bouteille. Aujourd’hui, j’ai voulu lui rendre hommage alors je lui ai fait un bel éclairage et j’ai mis mon appareil en mode ‘macro’. 

Vous ne trouvez pas que le trombone lui donne un petit quelque chose de métro-sexuel ? Il est salement cool…

mercredi 8 avril 2009

Aujourd’hui Québec Scope, demain le monde

J’ai été exhaussé, mon souhait le plus cher qui se concrétise : je suis une vedette. Publié dans le Québec Scope d’avril, on voit ma face, pis celle de Myriam, pis celle de Caro a une soirée organisée par l’École d’architecture.

C’est tout un honneur, on semble avoir été déformé par le graphiste par contre. C’est comme si la photo était étirée. Pour reprendre la formulation de Richard, mon collègue : ‘Ouin, vous devez être déformés, ta blonde a pas des joues aussi grosses dans la vraie vie’. 

Pour les non-résidents de Québec, Québec Scope est une publication gratuite distribuée dans les lieux touristiques et dans les autobus d’Orléans Express. La revue a le même format que le Sélection du Reader’s Digest mais offre beaucoup moins de contenu que cette dernière. En somme, il y est question de sorties dans les bars, les cocktails et les cabanes à sucre…


http://www.myvirtualpaper.com/doc/Quebec-Scope/QS_Avril_webr/2009032701/ (page 16)

mercredi 1 avril 2009

Le crachoir

Je suis allé en Chine et, malheureusement, une des choses qui nous marquent le plus là-bas c’est : les gens qui crachent par terre, tout le temps et partout. C’est dégueulasse.

Je ne pouvais pas m’empêcher de me poser toujours la même question : Qu’est-ce qui peut bien presser tant que ça quand t’as envie de cracher ?

Je veux dire, ce n’est pas comme s’il fallait que tu expulses ta salive à tout prix parce que ta bouche allait exploser !?! What the fukc ?!?

Pourquoi je vous parle de ça ce soir ? Et bien, il y avait un conn#%d qui ouvrait la fenêtre de l’autobus quand l’envie lui pognait ce matin. ‘Heille bonhomme, 1) il fait pas aussi chaud que ça aujourd’hui, 2) le vent PEUT FAIRE QUE TA SALIVE SE RAMASSE SUR LES USAGERS DE L’AUTOBUS, surtout les gentilles personnes qui lisent tranquillement La Presse !!!! 3) Pourquoi tu craches de même ?????

mardi 31 mars 2009

L'inspiration

Ah la la, vous êtes difficile à satisfaire. Seulement 2 visites hier. Qu’est-ce que je vais bien raconter moi ?!? À part le fais que je tripe ben raide sur la botte d’asperges achetée samedi, je ne vois vraiment pas. 1,49 $, c’est toute une aubaine.

Ah oui, je vois. Twilight. C’est drôle parce que Myriam voulait voir ce film-là. Des amies lui avaient dit qu’après avoir accepté que le film en soit un d’ado, ça s’avérait ‘quand même pas si pire’.

Le verdict : Ouin, c’était ‘quand même’ cool. Je ne sais pas si Marc Cassivi lit ce blogue, s’il est 1 des 2 lecteurs d’hier je mange mes bas, mais il doit bien capoter. Il se dirait probablement : ‘Comment 2 presque trentenaire, qui s’auto-proclament avec du goût, peuvent-ils trouver des qualités à Twilight ? Et bien, les qualités qu’on y trouvent sont plutôt esthétiques. Les images sont très belles (même sur notre vieille télé à tube) et l’ambiance est tellement bien rendue que c’est presque de l’art. Mention spéciale au directeur photo. Sinon, l’histoire est cul-cul. On passe de l’indifférence entre les 2 personnages principaux à la passion en moins de 2. Tout va trop vite. L’intrigue finale est aussi un-peu-beaucoup-poche : un espèce de chasseur vampire capote beaucoup trop sur la jeune comédienne au nez fin.

Voilà. On a eu quand même beaucoup de plaisir en l’écoutant. Plaisir coupable quoi.

La maison du chum vampire est vraiment belle aussi. Déformation professionnelle.

mercredi 25 mars 2009

Decaffeinato !

Notre est vie est une succession de morceaux de routine quotidienne et de petites traditions. Je ne m’en plains pas une seconde. C’est peut-être plus cool de dire qu’on est libre comme l’air, que la routine nous pue au nez et qu’on est guidé que par la spontanéité. Mais, la vérité c’est que je ne suis ni libre (ou si peu), ni spontané. Alors, voilà c’est mon coming out de 2009, j’aime LA ROUTINE.

Après avoir fait mon expresso vers 6h30, écouté 15 minutes de Salut Bonjour (sans vraiment l’écouter), pris ma douche, allumé l’ordi, fait notre lit, passé la brosse pour enlever les poils de Cam sur le lit, (…), acheté La Presse, (…) choisit le premier album a écouter d’une oreille (la droite, qui approche de la surdité d’ailleurs) pendant le travail, (…), lis La Presse Affaires dans l’autobus du retour, etc., Bref, après toutes ces actions, une nouvelle tradition s’impose : L’expresso décaféiné !

Mon enthousiasme est immense. D’autant plus que Myriam embarque dans ce rite du début de soirée, à condition que je lui prépare le café. C’est tripant de penser qu’on boit un café et que c’est sans conséquence, aucune angoisse à avoir au sujet d’une potentielle insomnie.

Aussi, j’aime l’idée que mon quotidien se passe entre deux expresso.