Michel à Québec

Dimanche, on a eu un super cadeau de quelqu’un qu’on admire beaucoup : Michel Rabagliati. C’est que, voyez-vous, depuis quelques mois on ADDDOOOORRREE les BD. On ne parle pas ici de Astérix ou de Tintin, on parle plutôt de Guy Delisle, Zviane, Jimmy Beaulieu, Iris, Pénélope Bagieu et bien sur, Michel Rabagliati. Si vous connaissez nos cartes de Noël, vous savez déjà qu’on a un faible pour les petites histoires sympathiques enrobées de dessins et de graphisme. Et bien, il existe un monde dédié aux petites histoires sympathiques enrobées de dessins et de graphisme et on ne le savait même pas !! 

Enfin bref, dimanche c’était le Salon du livre de Québec et ma chum Josée et moi, on allait chercher une dédicace de l’auteur mythique de la série ‘Paul’. C’est maintenant chose faite. Le type est vraiment sympathique et il prend un temps fou à discuter avec chaque personne. Mais mieux encore, il fait des dédicaces ultra-supra personnalisées en dessin !! En moins de deux, je trouve qu’il m’a complètement démasqué, voici un résumé de notre échange : 

M.R. : ‘Bonjour, êtes-vous de Québec ?’

J .N.P. : ‘Non, en fait, je viens de Montréal (Beloeil), mais je suis venu ici pour les études.’

M.R. : ‘Et vous aimez Québec ?’

J .N.P. : ‘Oui, oui, mais je travaille ici maintenant, ça fait 10 ans, et je suis comme pogné à Québec.’

Madame de St-Nicolas, derrière moi dans la file : ‘Ben voyons MONSIEUR, on est JAMAIS POGNÉ à Québec!’

J .N.P. : ‘Je fais des farces, j’ai choisi de resté à Québec.’

Petit rire entremêlé d’un léger malaise. Myriam me demande d’expliquer le dessin même si ça me semble super évident : À gauche, le Pont de Québec, à droite le Pont Jacques Cartier. Entre les deux, le vide. Paul, le héro de Rabagliati, est nostalgique de Montréal.

 

http://www.penelope-jolicoeur.com/

http://www.guydelisle.com/WordPress/

http://monsieurleblog.canalblog.com/

http://www.zviane.com/prout/

http://jimmybeaulieu.com/

Sauce soya

Quand on était petit, on utilisait souvent l’expression ‘faire un plan de nègre’. On utilisait également l’expression ‘mon petit juif’. Pour des raisons évidentes, ces expressions sont moins couramment utilisées aujourd’hui. Elles n’ont pas disparues mais on les utilise avec plus de discernement, par exemple on évite de dire ‘mon petit criss de juif’ dans le Mile End de Montréal.

Aujourd’hui j’ai fait quelque chose, quoique plutôt banal, mais qui pourrait être qualifié de plan de nègre. Au fond de moi, je savais très bien que ce n’était peut-être pas une bonne idée en le faisant. Mais je l'ai fait quand même.

Pour dîner, j’avais un reste de sushi (franchement, après 3 jours, ils sont moins bons mais, c’est vrai que c’est toujours mieux qu’un sandwich au saucisson de Bologne). Étant donné que je n’ai pas mangé tous mes makis, j’ai décidé de les ramener à la maison plutôt que de laisser moisir le poisson cru dans une poubelle du bureau. Consciencieux vous dites !?! 

Étant donné que je n’avais pas tout utilisé la sauce soya, j’ai décidé de déposer son dessus d’aluminium, de façon approximative, sur le petit pot de plastique, et de remettre le petit pot de plastique de la sauce soya dans le plus grand emballage de plastique à sushis. Le plus grand emballage de plastique, je l’ai prudemment placé dans un grand sac de plastique (mon préféré pour les lunchs, celui du Tate Modern) que j’ai mis, à son tour, dans mon sac de transport. L’arbre est dans ses feuilles, Marie-don, Marie-dé, … 

…J’ai de la sauce soya sur mes affaires, pis l’odeur écœure à la longue.      

Carte blanche

Patrimoine familial

Il y a des objets auxquels on s’attache, sans trop savoir pourquoi. J’adore mon ouvre-bouteille de couleur vert bouteille. Je pense qu’il partage ma vie depuis toujours. Il était la propriété de mes parents, puis celle de mon frère. Probablement qu’il aurait dû poursuivre dans la ligné de l’aîné mais ce dernier, n’ayant pas conscience de sa chance,  m’en a fait cadeau. 

Ça fait maintenant deux ans que je suis le propriétaire permanent de l’ouvre-bouteille de couleur vert bouteille. Aujourd’hui, j’ai voulu lui rendre hommage alors je lui ai fait un bel éclairage et j’ai mis mon appareil en mode ‘macro’. 

Vous ne trouvez pas que le trombone lui donne un petit quelque chose de métro-sexuel ? Il est salement cool…

Aujourd’hui Québec Scope, demain le monde

J’ai été exhaussé, mon souhait le plus cher qui se concrétise : je suis une vedette. Publié dans le Québec Scope d’avril, on voit ma face, pis celle de Myriam, pis celle de Caro a une soirée organisée par l’École d’architecture.

C’est tout un honneur, on semble avoir été déformé par le graphiste par contre. C’est comme si la photo était étirée. Pour reprendre la formulation de Richard, mon collègue : ‘Ouin, vous devez être déformés, ta blonde a pas des joues aussi grosses dans la vraie vie’. 

Pour les non-résidents de Québec, Québec Scope est une publication gratuite distribuée dans les lieux touristiques et dans les autobus d’Orléans Express. La revue a le même format que le Sélection du Reader’s Digest mais offre beaucoup moins de contenu que cette dernière. En somme, il y est question de sorties dans les bars, les cocktails et les cabanes à sucre…

http://www.myvirtualpaper.com/doc/Quebec-Scope/QS_Avril_webr/2009032701/ (page 16)

Le crachoir

Je suis allé en Chine et, malheureusement, une des choses qui nous marquent le plus là-bas c’est : les gens qui crachent par terre, tout le temps et partout. C’est dégueulasse.

Je ne pouvais pas m’empêcher de me poser toujours la même question : Qu’est-ce qui peut bien presser tant que ça quand t’as envie de cracher ?

Je veux dire, ce n’est pas comme s’il fallait que tu expulses ta salive à tout prix parce que ta bouche allait exploser !?! What the fukc ?!?

Pourquoi je vous parle de ça ce soir ? Et bien, il y avait un conn#%d qui ouvrait la fenêtre de l’autobus quand l’envie lui pognait ce matin. ‘Heille bonhomme, 1) il fait pas aussi chaud que ça aujourd’hui, 2) le vent PEUT FAIRE QUE TA SALIVE SE RAMASSE SUR LES USAGERS DE L’AUTOBUS, surtout les gentilles personnes qui lisent tranquillement La Presse !!!! 3) Pourquoi tu craches de même ?????

L'inspiration

Ah la la, vous êtes difficile à satisfaire. Seulement 2 visites hier. Qu’est-ce que je vais bien raconter moi ?!? À part le fais que je tripe ben raide sur la botte d’asperges achetée samedi, je ne vois vraiment pas. 1,49 $, c’est toute une aubaine.

Ah oui, je vois. Twilight. C’est drôle parce que Myriam voulait voir ce film-là. Des amies lui avaient dit qu’après avoir accepté que le film en soit un d’ado, ça s’avérait ‘quand même pas si pire’.

Le verdict : Ouin, c’était ‘quand même’ cool. Je ne sais pas si Marc Cassivi lit ce blogue, s’il est 1 des 2 lecteurs d’hier je mange mes bas, mais il doit bien capoter. Il se dirait probablement : ‘Comment 2 presque trentenaire, qui s’auto-proclament avec du goût, peuvent-ils trouver des qualités à Twilight ? Et bien, les qualités qu’on y trouvent sont plutôt esthétiques. Les images sont très belles (même sur notre vieille télé à tube) et l’ambiance est tellement bien rendue que c’est presque de l’art. Mention spéciale au directeur photo. Sinon, l’histoire est cul-cul. On passe de l’indifférence entre les 2 personnages principaux à la passion en moins de 2. Tout va trop vite. L’intrigue finale est aussi un-peu-beaucoup-poche : un espèce de chasseur vampire capote beaucoup trop sur la jeune comédienne au nez fin.

Voilà. On a eu quand même beaucoup de plaisir en l’écoutant. Plaisir coupable quoi.

La maison du chum vampire est vraiment belle aussi. Déformation professionnelle.

Decaffeinato !

Notre est vie est une succession de morceaux de routine quotidienne et de petites traditions. Je ne m’en plains pas une seconde. C’est peut-être plus cool de dire qu’on est libre comme l’air, que la routine nous pue au nez et qu’on est guidé que par la spontanéité. Mais, la vérité c’est que je ne suis ni libre (ou si peu), ni spontané. Alors, voilà c’est mon coming out de 2009, j’aime LA ROUTINE.

Après avoir fait mon expresso vers 6h30, écouté 15 minutes de Salut Bonjour (sans vraiment l’écouter), pris ma douche, allumé l’ordi, fait notre lit, passé la brosse pour enlever les poils de Cam sur le lit, (…), acheté La Presse, (…) choisit le premier album a écouter d’une oreille (la droite, qui approche de la surdité d’ailleurs) pendant le travail, (…), lis La Presse Affaires dans l’autobus du retour, etc., Bref, après toutes ces actions, une nouvelle tradition s’impose : L’expresso décaféiné !

Mon enthousiasme est immense. D’autant plus que Myriam embarque dans ce rite du début de soirée, à condition que je lui prépare le café. C’est tripant de penser qu’on boit un café et que c’est sans conséquence, aucune angoisse à avoir au sujet d’une potentielle insomnie.

Aussi, j’aime l’idée que mon quotidien se passe entre deux expresso.

Ces bibittes qui partagent notre vie

Je sais maintenant qui vous êtes…et combien vous êtes. Bon, je ne pourrais peut-être pas vous identifiez précisément mais, les statistiques rendus disponibles par Google sur nos lecteurs sont assez intéressantes. C’est que, voyez-vous, je n’avais pas réussit à installer convenablement Google Analytics jusqu’à récemment. Grosse surprise pour moi, il y a une affluence sur ce site !!! Mais qui donc, à part nos parents fréquentent ce blogue ?!? On ne concurrence pas encore les têtes à claque mais quand même. Ça me fait de la pression aussi. Faut mettre du stock, entretenir mon monde. Il faut aussi faire gaffe aux fautes d’orthographe, ouille.

C’est dans cet esprit que j’ai ressortit des vieilles affaires. En mai 2006, en prévision de mon voyage en Chine, j’avais planifié un document secret, qui révélait une image par jour à Myriam (on entretient la flamme comme on peut), qui ne m’accompagnait pas en voyage.

Ce photo-montage est mon préféré. Il met en scène Fruity et Frizzly, les deux oursons de Myriam. On se demandait toujours pourquoi notre chambre sentait la cigarette, des caméras de surveillance nous ont donné la réponse…

Si vous êtes chanceux, vous aurez droit à des exclusivités, dessinés à la main par Myriam, dans quelques semaines. D’ici là, plein de niaiseries non approuvées par cette dernières.

Le bonheur

Pour moi, le bonheur n’est pas très difficile à atteindre : se faire chauffer par le soleil, se lever juste un peu plus tard que la semaine, La Presse du samedi, ne rien avoir à faire de précis, déjeuner avec un expresso maison, découvrir des nouvelles tounes, etc. Pour moi, le bonheur ce n’est pas plus compliqué que ça.

Mais ?!?, j’y pense, je suis en train de faire tout ça ! Suis-je heureux ?

Le contenu

Après une hibernation, faut se réveiller. Aujourd’hui, c’est le printemps et j’en ai marre de voir mon ‘Un blogue de plusssse’ avec ses couleurs du jour de l’an. Alors voilà, comme toujours, j’aime mieux le contenant que le contenu c’est pourquoi j’ai retravaillé le look du site…et je me suis botté le derrière pour y mettre du contenu.

Retour rapide sur Fantasies de Metric et No line on the Horizon de U2. Dans les deux cas, j’avais fantasmé le moment de la première écoute. Dans ma tête, au retour du boulot je me serais rendu à pieds chez le disquaire. J’aurais attendu d’être à la maison pour déballer tranquillement le CD. J’aurais sans doute eu de la difficulté à enlever la maudite pellicule de plastique. J’aurais bien sûr pris la peine d’acheter de la bouffe qui ne nécessite aucune préparation, pour limiter le temps d’attente entre l’achat du CD et l’ÉCOUTE du CD. J’aurais ajusté l’éclairage et j’aurais fait ‘play’quand j’aurais été prêt. Pendant l’écoute j’aurais analysé le graphisme du livret, j’aurais lu les remerciements de l’artiste, etc. Je sais, je suis maniaque.

Dans les deux cas, déception. Non pas que le contenu des deux disques n’ait pas été à la hauteur de mes espérances, non. C’est plutôt que les deux disques se sont retrouvés sur internet ET sur les sites officiels des groupes plusieurs jours avant leur sortie physique. Damn shit ! Pourquoi n’attendrais-tu pas avant de les écouter Jean-Nick si c’est si important le CD pour toi ?!? Et bien, parce que c’est trop dure d’attendre et aussi parce que tout le monde en parle sur internet, font leurs commentaires alors que toi, tu niaises. C’est invivable ! Tout ça pour dire que ça finit toujours par une écoute ordinaire, planté devant l’écran de mon ordinateur, sans préliminaire.

Heureusement, j’aime beaucoup les deux disques.

Quoi dire sur notre printemps ? Sans surprise, Myriam travaille beaucoup. J’ai beaucoup travaillé ces dernières semaines aussi mais là, c’est plus tranquille. J’essaie de compléter, ou du moins travailler, mes nombreux projets soit : retravailler les plans de la rénovation de la maison de mes parents, travailler le garage de la tante à Myriam, finir le livre sur le Japon, compléter mes rapports de stage pour l’Ordre des Architectes, Faire le montage du 3^e petit film home made, etc.

Bon printemps groupe ! J'encourage les autres blogueurs en hibernation à se remettre à blogguer.

LA liste de lecture

Finalement, elle est trop bonne. Vous vous souvenez de la liste de lecture que j’avais travaillée en décembre ? Et bien, j’ai décidé qu’il fallait qu’elle vive au-delà de 2008. J’ai décidé de retrancher 3 chansons (dont la seule qui faisait référence à Noël – lire quelques messages en arrière, dsl Julie) et j’en ai ajoutée une. Enfin, je l’ai rebaptisée 2008/2009 (quel nom évocateur et original !!). À défaut d’être un beau nom, ça a le mérite de signifier le moment de sa création et ses ambitions sur l’année qui vient. L’épreuve du temps fait foi de tout pour les mélomanes, donc on verra. Pour l’instant, les 22 chansons me paraissent excellentes et semblent être à leur place dans un ordre savamment étudié, voir ici-bas.  

Je ne pense pas être quelqu’un de mélancolique, loin de là, mais j’ai un faible certain pour les chansons tristes. L’avant dernière de ma liste de lecture, ‘World is gray’ de Bang Gang, est particulièrement jouissive, surtout les petits matins gris de semaine dans l’autobus. Petite tristesse qui fait du bien. 

U2 s’ent vient le 2 mars avec No Line on the Horizon et Metric, le 14 avril avec Fantasies. Je n’aime pas vraiment le nom du prochain Metric, surtout qu’Emily Haines avait laissé entendre qu’il serait baptisé Up in flames, nom que je trouvais très bon. 

À la demande générale

Un avant-goût...

Le non-blogue

Que de déception, pouit pouit pouit, moi qui pensait tenir un journal quotidien de nos vacances de Noël. L’alcool aidant, j’imagine que les quelques lecteurs de ce blogue se sont probablement bien remis de la déception de ne pas avoir pu nous suivre pendant ces 2 semaines. 

En fait, j’ai composé plusieurs articles dans ma tête, en marchant entre la maison de Daniel (l’endroit où on demeurait) et la maison de mes parents (un gros 2 minutes de marches) mais je n’ai pas eu de réelle occasion d’aller sur internet contrairement à ce qu’on croyait. Merde, je suis en train de me justifier moi ?!? Que voulez-vous je suis dévoué à mes fans. 

Il y a probablement quelque chose de positif à s’être sevré d’internet et de la télé ? Faire le ménage dans nos têtes et se reposer ? Non !! Réaliser à quel point on aime ça (internet, la télé on s’en fout) ! 

Quelques moments forts du temps des fêtes :

-          Paqueter nos bagages dans le pick-up du beau-père;

-          Être allé chercher un sapin naturel dans les bois de St-Mathieu-de-Beloeil. Ce n’est vraiment pas évident d’en trouver un beau. Le nôtre était chétif mais on l’aimait bien.

-          Francky qui raconte son party de Noël de Bureau;

-          Avoir pu remettre le livre de photos de famille que j’avais fabriqué à ma mère après 1000 heures de travail. Je pense que j’étais nerveux de sa réaction en lui donnant;

-          La lumière qui entrait dans la maison pendant le brunch à Damien;

-          Les RRRrrrrroTtttes de Éliane chez Lynda et Alain;

-          Danse Danse Revolution avec Audrey;

-          Les petits films avec notre nouvelle caméra;

-          Camille qui se cache dans la douillette de Daniel 23 heures sur 24;

-          Le premier ménage complet de la maison à Daniel avec Kass;

-          Le jet d’eau extra puissant de la douche à Daniel (C’est de Myriam celui-là);

-          Les Daiquiris aux bananes;

-          Faire un mur de gypse avec mon père;

-          Le repas du jour de l’an, complètement mongole, de Josselin et Édith;

-          Pogner du traffic sur la 15 et la 40 à 3 heure du matin le 1^er janvier 2009;

-          S’apitoyer sur notre pauvre sort à cause de notre manque d’internet et de la télé;

-          Les côtes-levés d’Alain, miam miam;

-          Pascal qui mord dans une chandelle pour faire choquer Lynda;

-          Les 3 visites chez IKEA;

-          Le Liano;

-          Réussir à revenir avec nos bagages, qui ont enflés, avec la Kia de mon père ;(